Les 14èmes rencontres de la Fédération Française de Sophrologie (FFDS)


30-31 mars et 1er avril 2012Le Domaine de Petite, Grans (près de Salon de Provence)

Vendredi 30 mars : co-vision

Samedi 31 mars (matin) : Malvina Girard, la sophrothérapie

Samedi 31 mars (A-M) : Gérard Cervi, l’Hypnose : la technique de Rossi

Assemblée Générale de la FFDS : le samedi 31 mars à 17H30

Dimanche 1er avril (matin) : Anne Guttierez, douleur et souffrance, prise en charge du sujet douloureux

Dimanche 1er avril (A-M) : Martine Massacrier, L’angoisse

 

« La Sophrologie dans l’approche de la douleur et de la souffrance »

 

C’est en 2004 que j’ai débuté mes interventions en sophrologie auprès de patients en clinique et EHPAD. Ma démarche s’inscrivait dans un désir de rejoindre le domaine médical en apportant mon savoir faire et mon savoir être en dehors de mon cabinet. Travailler en équipe, avancer ensemble dans la bienveillance, partager ce goût des autres, voici ce qui m’enrichit encore et toujours … Au fil de ces années, témoin de l’expression de la douleur et de la souffrance chez certains, j’ai enrichi ma pratique de sophrologue dans l’approche thérapeutique pluridisciplinaire. Et chaque rencontre singulière, précieuse, m’a aidée à comprendre que dans cette relation thérapeutique il faut une alliance de travail mais avant tout une relation humaine à part entière. Et c’est cette rencontre qui devient le point central dans la prise en charge du sujet douloureux. Il s’agit d’une femme, d’un homme qui a une histoire, une histoire avec sa douleur, des représentations, des angoisses et des expériences douloureuses antérieures. En réalité, un vécu partagé mais fondamentalement non partageable car on ne peut ressentir, ni imaginer la douleur de l’autre qui est par essence une expérience unique que l’on vit seul.

 

Alors que peut apporter la Sophrologie dans les différentes dimensions de la douleur et de la souffrance ?

 

Pour cela, je vous propose de :

  • Rappeler les mécanismes physiologiques et physiopathologiques à l’origine des douleurs aigües et chroniques
  • Connaître les méthodes d’évaluation et de traitement des douleurs
  • Tenir compte de l’expression émotionnelle de la personne et de son entourage
  • Situer la Sophrologie dans les techniques non médicamenteuses en réponse à la plainte douloureuse
  • Créer un atelier de conscience corporelle « Du corps douloureux au corps ressource »
  • Partager autour d’études de cas : personnes atteintes de cancer, personnes souffrant de fibromyalgie, personnes obèses avec douleurs articulaires, individus migraineux, douleurs chroniques post opératoires.

 

Dans l’attente de partager nos expériences Anne Guttierez, Sophrologue et formatrice à Aix en Provence.

Les 15èmes rencontres de la Fédération Française de Sophrologie (FFDS)


Les 15èmes Rencontres de la Fédération Française de Sophrologie (FFDS) auront lieu le 5-6-7 avril 2013

Lieu : Le Domaine de Petite, 13450 Grans (près de Salon de Provence)

Vendredi : co-vision, échanges entre sophrologues et futurs sophrologues

Samedi matin : Christine Joannes, poids émois

Samedi A-M : Agnès Guilbaud, l'hypnose Erciksonienne : technique de traitement des allergies, détermination d'objectif avec un patient.

Dimanche matin : Anne Guttierez, le burn out

Dimanche A-M : Martine Massacrier, La problématique de l'adolescence

 

« La sophrologie, un outil de prévention de l'épuisement professionnel ou Burn out »

 

Sophrologue installée à Aix en Provence depuis une dizaine d'années, je suis témoin d'une amplification de troubles de la santé résultant du travail chez des femmes et des hommes ne parvenant plus à surmonter leur stress professionnel.

 

E n effet, dans un contexte économique en perpétuelle évolution, au sein duquel la concurrence et la performance sont des préoccupations quotidiennes, le phénomène « d'usure » au travail est bien réel...

 

Désormais bien connu, l'épuisement professionnel ou Burn-Out peut s'emparer des travailleurs dans pratiquement tous les secteurs d'activités et ne cesse de se multiplier.

 

Aujourd'hui, la prévention du stress est l'un des risques majeurs auquel les organisations et entreprises doivent faire face, en prenant les mesures nécessaires pour assurer la santé physique et psychique des personnes.

 

C'est dans cette démarche, que j'ai orienté mes interventions en entreprises depuis 2007, répondant à des publics de professionnels en « mal de bien vivre au travail », et soucieux de trouver des solutions pour prévenir leur stress et les risques d'épuisement.

 

Ainsi, je vous propose de partager mes expériences de formatrice en vous exposant à titre d'exemple ce que la sophrologie associée à d'autres outils simples et pratiques peut apporter.

 

Comment élaborer une formation sur ce thème et encourager les personnes touchées par cette souffrance à en parler et se faire aider ?

 

Voici les principaux axes de réflexion que j'aborderai, mais c'est ensemble, sophrologues et acteurs de prévention que nous échangerons.

 

I Le Burn Out : c'est quoi au juste ?

II Etes-vous en Burn Out ?

III Comment prévenir le Burn Out ?

 

a) Place de la Sophrologie dans les outils de prévention

 

b) Découverte de stratégies complémentaires ludiques et efficaces ...

 

Dans l'attente de ces prochaines rencontres, toujours riches d'échanges d'idées, de liens forts, ne perdons pas de vue que donner du sens à son travail et y trouver du plaisir sont possibles !

 

Anne GUTTIEREZ, Sophrologue et formatrice 

Les 16èmes rencontres de la Fédération Française de Sophrologie (FFDS)


Les 16èmes Rencontres de la Fédération Française de Sophrologie (FFDS) auront lieu les 4-5-6 avril 2014

Lieu : Le Domaine de Petite, 13450 Grans (près de Salon de Provence)

 

Programme

Vendredi matin : La fibromyalgie avec Valérie Giacometti

Vendredi après-midi : A.I.S les portes d’entrée avec Anne-Marie Soupizon

Samedi matin : La gestion des émotions avec Anne Guttierez

Samedi après-midi : « Les caprices de Cupidon : de la rencontre à la scène de ménage » avec Christine Joannès,

Dimanche : Les bases de la psychologie + travail en petits groupes avec Martine Massacrier

 

A , B , C , D, E comme EMOTION

Lorsque Sophrologie et Emotions se rencontrent … une belle histoire !

 

Mais à quoi peuvent bien servir les émotions ?

 

Pendant longtemps en effet, ces dernières ont été en quelque sorte dénigrées par les penseurs et les philosophes : seule était valorisée la pensée, la réflexion, c'est-à-dire l’intelligence logique et analytique. De fait, pendant longtemps, les émotions ont eu

très mauvaise presse : il ne fallait pas les écouter. Elles ne servaient qu’à nous voiler la face en nous détournant des choses essentielles et à nous faire perdre du temps.

 

Dans notre langage courant ne dit-on pas : « la colère est mauvaise conseillère », « la peur paralyse », « nous pouvons mourir de tristesse », « il ne faut pas mélanger les affaires et les sentiments » etc…

 

Et même si notre société du 21ème siècle offre une multitude d’outils de communication soulignant le désir de rencontre des êtres humains, nous évoquons des faits, élaborons des théories, affichons des opinions … nous parlons peu de nous. Nous restons à distance les uns des autres, et fort démunis dans nombre de situations car nous omettons l’information la plus authentique : notre ressenti intérieur.

 

Mais, les émotions ne sont ni positives ni négatives : elles sont seulement des éléments de notre énergie vitale et restent une des clefs de voûte de la communication non-verbale. Ainsi, les émotions ont une fonction de communication très importante entre nous-mêmes et les autres.

 

Mais ce n’est pas tout : elles nous renseignent aussi sur nos propres besoins.

 

Parce qu’elles sont d’abord vécues dans notre corps, et parfois niées, enfouies, oubliées ou mal reconnues, elles deviennent un jour revendicatrices et se manifestent légitimement.

 

Elles nous demandent d’être plus attentifs à nous-mêmes, de cesser de les repousser, et d’y mettre des mots, nos mots : nous avons « la boule au ventre », nous en avons « plein le dos », nous nous «faisons de la bile », et pourtant nous nous « prenons la tête », nous nous « rongeons les sangs » et nous nous « mettons la rate au court-bouillon » !!

 

Mais si raisonnables, nous avons tendance à ne pas trop nous écouter jusqu’au jour où notre corps est encore plus tendu, douloureux, fragile, épuisé sans trop en percevoir les raisons. Ne s’agirait-il pas d’une expression émotionnelle ?

 

Les émotions les plus souvent vécues sont la peur, la colère, la tristesse et la joie. Pour en prendre soin, il faut apprendre à les vivre, pour savoir les gérer.

 

La Sophrologie apprend à canaliser ces énergies, à les utiliser autrement. Différents exercices permettent d’identifier les émotions pour mieux les gérer, leur donner du sens et les accueillir avec bienveillance.

 

Au programme de cette matinée, je vous propose :

 

  • Un peu d’histoire sur les émotions…
  • Un abécédaire de quelques notions fondamentales : sensation / émotion / sentiment / humeur / tempérament
  • Qu’est ce qu’une émotion ?
  • La fonction des émotions
  • Exercices sophrologiques pour une meilleure gestion émotionnelle
  • D’autres outils complémentaires

Anne GUTTIEREZ

Sophrologue et formatrice à Aix en Pce depuis 2003

 

 

Les 17èmes rencontres de la Fédération Française de Sophrologie (FFDS)


Les 17èmes Rencontres de la Fédération Française de Sophrologie (FFDS) auront lieu les 10-11-12 avril 2015

Lieu : Le Domaine de Petite, 13450 Grans (près de Salon de Provence)

 

Programme

Vendredi matin : Mieux vivre sa maladie au quotidien avec Valérie Giacometti

Vendredi après-midi : Anne-Marie Soupizon, changement et sophrologie

Samedi matin : Anne Guttierez : La sophrologie : une soupape pour les aidants familiaux et accompagnants de personnes malades

Samedi après-midi : Christine Joannès, "Le secret"

Dimanche matin : Martine Massacrier, la relation thérapeutique. La relation parents-enfants

Dimanche après-midi : Martine Massacrier, les relations toxiques. Camille Lancesseur, l'A.I.S du vieux sage

 

 « La sophrologie : une soupape pour les aidants familiaux et accompagnants de personnes malades »

 

Les aidants en général …

  • 8.3 millions c’est le nombre d’aidants en France. Des femmes, des hommes qui accompagnent un proche malade, âgé ou dépendant.
  • Les aidants sont majoritairement féminins (60%) bien que la masculinisation soit engagée auprès de sujets âgés, apparait aussi de manière croissante un nombre d’aidants jeunes (5%).
  • Les aidants regroupent les conjoints, les enfants ou parents de la personne soutenue mais également les amis et les voisins.
  • Bien qu’en France un évènement de sensibilisation leur soit consacré « la journée nationale des aidants » pour tous ceux qui s'occupent d'un proche souffrant de maladie d'Alzheimer, de Parkinson ou d'un cancer, les aidants ne sont pas aidés et pourtant ils apportent au quotidien un soutien bienveillant et éprouvant.
  • Pour beaucoup, le soutien à la personne malade devient alors la priorité absolue.

Mais quand la maladie frappe un proche, le monde bascule.

 

Bien souvent une seule personne fait le relai entre le malade et les professionnels de santé mais aussi les institutions administratives et autres …

 

Cet aidant voit sa vie entièrement chamboulée, entièrement tournée vers les soins et toute l’attention à apporter à la personne souffrante.

 

La personne malade souffre de l’inéluctabilité de son état et de tous les désagréments qui vont être causés, quand elle peut en prendre conscience.

 

L’entourage, lui, en paie aussi le prix fort. Les proches sont affectés dans leurs pensées et leurs émotions par cette donnée nouvelle, mais ils le sont aussi dans l’organisation de leur vie de chaque jour.

 

Les priorités sont puissamment ébranlées. L’évolution de la maladie prend de plus en plus de place. Puis vient le temps où c’est le temps lui-même qui vient à manquer, pour peu que la personne qui s’occupe du malade ait une vie familiale, sociale ou professionnelle.

 

Bien sur, il y a là beaucoup d’amour et d’abnégation, mais il y a aussi une profonde tristesse, de l’impuissance, une sensation de perte inéluctable qui mène parfois à la culpabilité de « ne pas faire assez », comme un sentiment d’aliénation à l’état dégénératif du malade.

 

L’entourage des aidants compatit généralement, puis une sorte de tri sélectif s’effectue très rapidement. Vient alors le temps où les gens s’éloignent de l’aidant, qui semble trop accaparé par son investissement auprès du malade, qui renvoie aussi à une image parfois triste et toujours dérangeante : Personne n’est à l’abri. Devenir aidant d’un parent dépendant n’est exclu pour personne.

 

L’aidant se bat, combat, lutte, soutient, répond aux exigences de la maladie et parfois du malade, à celles du corps médical qui est entré dans la lutte par une autre porte, peut-être moins « humaine »… Et l’aidant s’épuise. Tout son univers finit vite par ne tourner plus qu’autour du malade.

 

Les conséquences pour les aidants sont multiples :

  • Sentiment de solitude, d’impuissance et très souvent de culpabilité, repli sur soi, sentiment de « devoir » être là et oubli du « droit » à prendre soin de soi.
  • Sans oublier la fatigue émotionnelle et physique qui peuvent être redoutables pour le maintien d’une vie sociale, affective et professionnelle et même sur sa propre santé.
  • Les aidants ont souvent tendance à mettre leur vie entre parenthèses, ce qui peut les amener à un épuisement physique et moral.

Or, pour soutenir une personne malade, il faut soi-même aller bien.

 

Quand la Sophrologie devient un atout …

 

Pourquoi recourir à la Sophrologie ?

 

La Sophrologie peut venir en aide aux aidants. Bien que la personne accompagnante ne le réalise pas ou trop peu, il est primordial de se venir en aide afin de pouvoir poursuivre dans le temps tous les soins apportés au malade :

  • Prendre du temps pour souffler, respirer, se faire du bien pour donner encore
  • Revenir à soi et à son corps pour retrouver de la ressource
  • Avoir un sommeil réparateur de qualité
  • Retrouver de l’énergie vitale pour affronter le quotidien
  • Prendre soin de ses propres émotions: Evacuer la colère, la tristesse, les peurs et la culpabilité
  • Traverser le deuil blanc en douceur
  • Prendre le recul nécessaire pour prendre les bonnes décisions et entrevoir un avenir plus serein…

Anne GUTTIEREZ diplômée de la FFDS depuis 2003. Sophrologue et formatrice consultante en Risques Psychosociaux en entreprises. Cabinet libéral à Aix en Provence. Intervenante en cliniques de soins de suite et de réadaptation. Intervenante auprès de la CARSAT Bouches du Rhône pour ateliers de soutien aux aidants familiaux Intervenante au Centre Ressource Aix en Provence auprès de proches de personnes atteintes de cancer (programme d’accompagnement thérapeutique)